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    Cela fait maintenant 58 ans que je pratique la voile. Pourtant rien ne me pré-disposait à naviguer. Auvergnat, passant par Paris et atterrissant à Tours en 1962, je voulais faire du vélo…

    Mes parents étaient garagistes. Un jour, un client leur a demandé de poncer une dérive alu de « CANETON ». Mon père ne voulant pas se faire payer pour ce service, le client lui a proposé de m’emmener faire un tour du dit Caneton. C’était parti pour moi !

    J’ai fait ensuite ma scolarité à Tours, une fac à Poitiers pour obtenir un DUT génie mécanique et je me suis retrouvé finalement professeur de mécanique et mathématiques à Tours.

    Mes clubs seront successivement, le CV Touraine, l'ASPTT Orléans, le DW Jocondien, le CN Cormorane , SNOS Voile à Saint Nazaire et maintenant le Yacht Club de La Baule. 

    Il m'est impossible d'arrêter la régate. Pour l'instant je gère de front 2 activités, le dériveur et l'habitable.

     

    Je viens d'acheter un Soling qui est maintenant basé au YCLB. Pour ma soixante huitième année, j'envisage d'aller au championnat du monde des soling et au championnat d'Europe.

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    2017 Je viens de vendre le 5O5 car je ne naviguais plus avec. Mais pour me faire plaisir, comme toujours, je viens d'acheter un magnifique FD (Flyng Dutchman) pour régater plaisance. Participer par exemple au journées de l'Erdre.

    2019 Naviguer sur dériveur me manque. Je vais acheter un Contendeur. Mais très rapidement, pour des raison médicales, je ne peux plus monter au trapèze. Je vais donc en fin d'année racheter un Finn.

    Début 2020 j’achète un Vaurien pour naviguer avec mon petit fils qui apprendra à barrer en compétition.


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  • Mes belles navigations

    Pour que ma fille puisse naviguer mieux, Christophe Limouzin va lui donner une coque Australienne neuve. Un skifeater.

    Attention la vitesse.


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  • Mes belles navigationsChampionnat de France 1989 à Perros Guirec.

     Après les sélections sur nos propres catas, qui se sont courues sur 8 manches, seulement 12 équipages sur les 60 engagés ont étés sélectionnés pour les finales.
    Ces finales se couraient à armes égales sur les mêmes types de bateaux. Soit deux manches par types.  C’étaient des HC 16, HC 18 Formula, KL 16 avec spi et des Dart. Avant la dernière journée, nous étions largement en tête, il nous suffisait de faire dans les 3 à une seule des deux manches pour gagner le championnat de France.
    Comme les catamarans étaient tirés au sort, il fallait les régler selon nos désirs. Comme d’habitude, nous mettons le HC 16 sur la remorque de mise à l’eau mais celle-ci sur champ pour bien soulever l’arrière du cata afin de baisser les safrans pour régler le parallélisme.
    C’est l’accident… Le bateau tombe, pas n’ importe où, sur la tête de Sylvie. Comas, pompier, nous voilà à l’hôpital de Pérros.

    Les relations téléphoniques avec le club nous apprennent que le comité différé le départ. Je ne comprends pas. Ce n’est pas un cas de retard. Après bien des déboires avec les médecins, nous repartons avec la seule condition, si Sylvie navigue il faut une sécu à proximité. De plus ce retour de fait dans l’ambulance qui nous avait amené. Tout le monde participe à l’évènement.

    Arrivé sur les haut de la plage, de l’ambulance on voit tous les catamarans grées sur le bord de la plage qui attendent.
    En fin de compte ce n’est pas le comité qui a décidé de retarder le départ, ce sont les concurrents qui ont refusé de prendre le départ sans nous. Même sous l’injonction du comité qui les a menacés de retrait de licence s’ils ne partaient pas à l’heure prévue.

    Les frère Richard sont venus nous trouvé immédiatement, et nous on annoncé qu’ils avaient grée le HC 16 comme le leur.
    Nous avons donc tous pris le départ, Nous gagnons la première manche, C’est la joie à bord, nous sommes champion de France. Nous n’avions plus à courir. Mais décidons qu’il est plus sportif de faire la dernière manche que nous allons gagner aussi.

    Encore aujourd’hui, je remercie les « amis » qui nous ont permis de remporter ce titre.

    Je rappel par la même cette phrase de Paul ELWSTRÖM

    Vous n’avez pas gagné la course si en gagnant vous avez perdu le respect de vos adversaires


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  • Mes belles navigationsChampionnat d’Europe de IC 10 m² en 2000 à Wilhemhaven en Allemagne. D’habitude les Français étaient absents de ces régates internationales. Donc oublie de la part des organisateurs, pas de traducteurs allemand-français. Les IC sont en allemand et en anglais. (je n’ai qu’à bien comprendre l’anglais) Mais les instruction complémentaires sur les changements de ligne d’arrivée ne sont pas claires… (pour moi)

    Bon, sur l’eau au début tout se passe à la perfection. 15 à 18 nœuds de vent, bon départ et me voici en tête. Je marque mes concurrents les plus sérieux, et passe la dernière bouée sous le vent avec une confortable avance. Je me dirige vers la ligne d’arrivée, la passe et là pas de signal d’arrivée. Je regarde autour de moi, les autres passe une autre ligne d’arrivée… Le temps de repartir, je fini dans les 20.

     

    Le soir dans la caravane, ce n’est pas la joie. Surtout quand de sympathiques concurrents tambourinent sur les parois de ma maisonnette. J’ouvre la porte et là dans un accent bien british on m’annonce «  Patrick, on a tous réclamé, tu es premier à la manche »
    Et bien oui, les larmes ont coulées


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  •  A venir prochainement


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